Traiter les RAW (et les SuperRAW) de la DxO ONE avec DxO Connect

DxO Connect est un logiciel fourni gratuitement par DxO. Il permet de dérawtiser les RAW et les SuperRAW produits par l’appareil photo DxO ONE (et uniquement cet appareil !). Ce logiciel fonctionne sur PC (à partir de Windows 7) et sur MAC (à partir de OS X 10.10).

DxO Connect sur PC

DxO Connect sur MAC

Note : je donne ici les liens directs mais le site Web de DxO étant susceptible d’évoluer, si les liens ne fonctionnent plus, vous devrez aller directement sur le site web de dxo dans la section « Support » pour retrouver leur équivalents réactualisés.

Qu’est-ce que le RAW et la dérawtisation ?

En guise de petit cours de rattrapage, je glisse ici quelques notes concernant le RAW que j’ai présenté dans mes articles précédents :

Qu’est-ce que le SuperRAW ?

Le SuperRAW est un format propriétaire à DxO. Lorsqu’on prend une photo avec sa ONE en SuperRAW, le fichier généré a une extension .DXO et contient l’équivalent de quatre images RAW prises de façon très rapprochées avec la même exposition. Seuls les dérawtiseurs DxO que sont Optics Pro et Connect sont capables de « moyenner » ces quatre images afin de générer une image résultante dont le bruit numérique aura été fortement réduit. L’intérêt de prendre des photos en SuperRAW concerne donc plus spécifiquement les photos prise en haute sensibilité (à hautes valeurs d’ISO) et en conditions de basses lumières. Dans tous les autres cas, je préfère rester en RAW “simple”, qui est largement suffisant et beaucoup plus léger, aussi bien en temps de calcul qu’en encombrement sur disque ainsi qu’en rapidité de prise de vue.

Rapide tour d’horizon de DxO Connect

DxO Connect est donc un logiciel fourni gratuitement par DxO qui va dérawtiser les fichiers RAW ou SuperRAW de votre DxO ONE. Une fois installé par vos soins, dès que vous brancherez votre ONE sur le port USB de votre PC ou de votre MAC, DxO Connect va automatiquement se lancer et vous proposer d’importer les photos présentes sur la carte mémoire de votre ONE. DxO Connect intègre des algorithmes utilisés par le dérawtiseur DxO Optics Pro adaptée à la DxO ONE. En particulier, l’image JPEG produite par DxO Connect va bénéficier de :

  • l’algorithme améliorant la clarté de l’image par application du mode “Clearview” d’Optics Pro
  • l’algorithme réduisant le bruit numérique de l’image. Deux modes sont proposés :
    • le mode “Faster” correspondant à la réduction de bruit de type “HQ” d’Optics Pro
    • le mode “Better” correspondant à la réduction de bruit de type “Prime” d’Optics Pro. Ce mode nécessite plus de temps de calcul que le mode précédent, mais le résultat obtenu devrait être meilleur, surtout si la photo a été prise en condition de basse lumière (photo de nuit par exemple).

Les différents niveaux de réglages appliqués sur ces algorithmes sont choisis automatiquement par DxO Connect.
Si vous avez l’habitude d’utiliser DxO Optics Pro ou Lightroom, il faut savoir que DxO Connect est aussi conçu pour apparaître en tant que plugin d’importation, de façon à s’intégrer à votre chaîne normale de traitement des photos. L’importation permettra au RAW (ou au SuperRAW) d’être ouvert dans votre dérawtiseur préféré.

Dans quels cas utiliser Connect ?

Si vous n’avez pas DxO Optics Pro, Connect va vous permettre de générer très simplement une image JPEG à partir d’une photo prise en RAW ou en SuperRAW. L’intervention de l’utilisateur se réduit à choisir le type de traitement de bruit (“Faster” si vous êtes pressé ou si vous n’avez pas d’ordinateur avec une grande puissance de calcul, “Better” si vous souhaitez obtenir le meilleur rendu possible), et c’est tout. Vous voyez donc que l’utilisation de Connect a été simplifiée au maximum.

Pour aller plus loin…

Si par contre vous souhaitez avoir une prise en main plus complète sur le processus de dérawtisation, vous devrez alors traiter les RAW sur un dérawtiseur tel que DxO Optics Pro par exemple. Il faut savoir que les RAW générés par la ONE sont d’extension .DNG qui est le format “ouvert” compatible avec la majorité des dérawtiseurs du marché. Le traitement manuel des fichiers SuperRAW (d’extension .DXO) est par contre restreint aux seuls logiciels de DxO (soit Optics Pro et Connect) parce que ce format est propriétaire à DxO.

Vous pourrez néanmoins forcer l’ouverture d’un fichier SuperRAW sur Lightroom par exemple, mais il faut savoir que vous ne pourrez dans ce cas traiter que la première des quatre photos RAW présentes dans le fichier : l’intérêt de shooter en SuperRAW plutôt qu’en RAW est donc inexistant si vous souhaitez traiter un SuperRAW avec un autre dérawtiseur qu’Optics Pro ou Connect.

A propos de l’auteur : je suis ingénieur en informatique et j’ai travaillé pendant 3 ans  chez DxO sur le micrologiciel de la DxO ONE. Je pratiquais la photo bien avant d’être embauché chez DxO et je continue toujours à la pratiquer aujourd’hui. Je fais essentiellement de la photographie animalière et de nature, et plus spécifiquement de la photographie sous-marine. Mon passif sur le sujet s’étoffe avec le temps : j’ai « commis » quelques publications dans des magazines photos et j’ai été sélectionné (et parfois lauréat) dans plusieurs concours prestigieux comme celui du festival de Montier en Der ou celui de Namur ou encore le « European Wildlife Photographer of the Year » – GDT.

Utiliser sa DxO ONE en plongée sous-marine : la balance des blancs

Après vous avoir présenté mes conseils sur les paramètres à utiliser pour la photographie sous-marine avec votre ONE, je vais m’attarder ici sur la gestion de la balance des blancs.

Correction de la balance des blancs en prise de vue sous-marine

Le dernier firmware de la ONE intègre une correction automatique de la balance des blancs lors des prises de vue sous-marines. Pour installer ce dernier firmware, je vous propose de suivre le tutorial que je référence dans mon précédent article (à l’étape 1).

Il faut savoir que l’élément liquide agit comme un filtre sur les teintes rouges. Plus on s’enfonce sous l’eau, plus on perd du rouge, ce qui donne aux photos sous-marines cette prédominance de tons bleus. C’est pourquoi, par exemple, une plaquette blanche plongée dans l’eau parait de plus en plus bleue en fonction de la profondeur à laquelle on la photographie. On dit que la balance des blancs de la photo vire vers le bleu. Pour contrer cet effet, DxO a incorporé un algorithme qui, lors de la prise de vue, va corriger cette balance des blancs de façon à rééquilibrer au mieux les teintes rouges. J’essaye d’expliquer ce processus dans le schéma suivant :

Correction automatique de la balance des blancs sur la DxO ONE

Les images JPEG produites directement lors des prises de vue sous-marines vont voir leur balance des blancs automatiquement corrigées, ce qui va donner un résultat plus naturel et « moins bleu » quelle que soit la profondeur à laquelle on se trouve. Voici ci-dessous une illustration de cette correction automatique :

Illustration de la correction automatique de la balance des blancs effectuée dés la prise de vue avec une DxO ONE

Cette correction automatique conviendra dans la majeure partie des cas. Cependant, pour les puristes, une correction manuelle de la balance des blancs reste aussi disponible via le traitement du RAW généré par la ONE.

Aparté sur le filtre orange

Pour rééquilibrer le spectre lumineux, il existe aussi une autre méthode qui se base sur l’utilisation d’un « filtre orange ». Ce filtre est une plaquette de plastique orangé qu’on fixe devant l’objectif d’un appareil photo afin d’améliorer les photos prises sous l’eau. Mais que fait exactement ce bout de plastique ? Il va filtrer principalement les teintes bleues afin de réduire leurs prédominances lors de la prise de vue. Si je schématise, j’obtiens ceci :

Utilisation du filtre orange pour diminuer la prédominance des teintes bleus

A mon sens, trois problèmes existent avec cette solution :

  • Le filtre orange enlève de l’information avant la prise de vue puisqu’il retire une partie du spectre des bleus. Cela va donc nuire au piqué des photos.
  • Les photos obtenues seront assombries et on devra augmenter en sensibilité (et donc en bruit) pour compenser cette perte de luminosité.
  • Ce filtre reste constant quelles que soient les conditions de luminosités et de profondeurs, ce qui donne des images au rendu incertain, avec des teintes rouge-orangés « du plus bel effet » lorsqu’on photographie en surface…

Correction manuelle de la balance des blancs directement sur son iPhone

La ONE permet de capturer les images au format RAW. Elle peut transférer maintenant aisément ce RAW sur votre iPhone où il est possible de le développer très simplement via des applications disponibles gratuitement sur l’App-Store comme par exemple Lightroom ou Snapseed. Vous pourrez ainsi retoucher vos plus belles photos afin de les rendre encore plus saisissantes. Pour ce faire, je vous redirige vers mon tutoriel précédent.

Une fois le RAW transféré sur votre iPhone (ou sur un iPad qui est encore plus confortable pour voir le résultat des corrections), on peut l’ouvrir sur Lightroom et modifier la balance des blancs via l’onglet « Couleur » comme indiqué ci-dessous :

Modification de la balance des blancs sur l’application Lightroom tournant sur iPhone

Une fois la teinte et la température fixée, on peut s’attaquer au contraste, à la vibrance et la saturation pour obtenir le résultat désiré…

Comparaison entre la balance des blancs corrigée automatiquement sur DxO ONE et celle obtenue après derawtisation sur iPhone par Lightroom

Aller plus loin avec DxO Optics Pro

Il faut néanmoins savoir que si le traitement du RAW via Lightroom sur son iPhone permet d’obtenir très rapidement une photo somme toute fort sympathique, on reste quand même en deçà de ce que peut donner un traitement plus poussé sur des machines plus conséquentes. La dérawtisation sur PC/MAC via la « vraie » application Lightroom ou un autre dérawtiseur du marché comme DxO Optics Pro par exemple, va permettre d’améliorer le lissage du bruit à haute sensibilité et la clarté de l’image  (entre autres choses). Tout est une question de curseur à partir duquel on considère qu’une photo est de qualité suffisante pour être diffusée et montrée. Le traitement du RAW offert par Lightroom ou Snapseed sur iPhone permet d’obtenir un excellent rapport entre la qualité d’image obtenue et la rapidité ainsi que la simplicité du traitement effectué. Pour des développements de RAW encore plus propre, il faudra se tourner vers des solutions plus lourdes et chronophages.

De mon côté, j’utilise DxO Optics Pro comme dérawtiseur sur mon PC (je l’utilisais même avant d’être embauché chez DxO : c’est dire tout le bien que je pense de lui…). Je présente ici une dernière comparaison Lightroom sur iPhone / Optics Pro sur PC qui montre qu’on peut encore améliorer sa photo, pour peu qu’on souhaite passer un peu plus de temps et de moyens pour le traitement des RAW.

Comparaison entre la balance des blancs obtenue après derawtisation sur iPhone par Lightroom et celle obtenue après derawtisation par DxO Optics Pro sur PC

A propos de l’auteur : je suis ingénieur en informatique et j’ai travaillé pendant 3 ans  chez DxO sur le micrologiciel de la DxO ONE. Je pratiquais la photo bien avant d’être embauché chez DxO et je continue toujours à la pratiquer aujourd’hui. Je fais essentiellement de la photographie animalière et de nature, et plus spécifiquement de la photographie sous-marine. Mon passif sur le sujet s’étoffe avec le temps : j’ai « commis » quelques publications dans des magazines photos et j’ai été sélectionné (et parfois lauréat) dans plusieurs concours prestigieux comme celui du festival de Montier en Der ou celui de Namur ou encore le « European Wildlife Photographer of the Year » – GDT.

Traiter les RAW de la DxO ONE directement sur son iPhone

La dernière mise à jour gratuite de l’Application pilotant la DxO ONE permet désormais de transférer directement sur votre iPhone (ou iPad) les images RAW prises par la ONE. Vous pourrez ainsi les traiter avec des applications dédiées telles que, par exemple, Snapseed ou Lightroom, sans avoir besoin de passer par votre PC ou votre MAC. Cela facilite et accélère grandement votre chaine de traitement des photos et vous permet d’obtenir très rapidement un résultat exploitant au mieux les capacités offertes par votre ONE.

Etape N°1 : Mettre à jour sa ONE

Voici un tutoriel qui vous explique comment mettre à jour sa ONE avec la dernière version disponible du micrologiciel (« firmware » pour les intimes). Cette mise à jour est gratuite et très facile à mettre en œuvre. Vous devez tout d’abord télécharger sur l’App-Store la dernière version de l’application DxO, puis ensuite vous laisser guider comme expliqué dans ce tutoriel :
http://www.dxo.com/fr/photographie/dxo-academy/tutoriels/pr%C3%A9sentation-des-nouvelles-fonctionnalit%C3%A9s-de-votre-dxo-one

Etape N°2 : RAW la la !

Dans ce même tutoriel, vous verrez comment récupérer sur votre iPhone le RAW de votre ONE. Mais maintenant que vous avez récupéré le RAW sur votre iPhone, à quoi cela va-t-il vous servir ? Et d’abord, c’est quoi le RAW ? Et bien pour résumer, je dirai que le RAW contient les données brutes de votre photo directement extraites du capteur de l’appareil. Des traitements automatiques vont alors être appliqué par votre appareil photo sur le RAW « brut » pour obtenir un JPEG « raffiné ». Dans une grande partie des situations, ces traitements sont bien suffisants et le JPEG résultant est fidèle à la scène qu’on voulait photographier. Mais dans certaines situations, il est aussi intéressant de pouvoir peaufiner nous-même quelques paramètres afin de façonner sa propre photo pour obtenir un JPEG ayant un encore meilleur rendu. C’est là qu’intervient l’usage du fichier RAW (on parle alors de « dérawtisation » de l’image).

Etape N°3 : C’est parti pour la derawtisation

A mon sens, la dérawtisation sert principalement à corriger l’exposition et la balance des blancs de l’image. Comme je reviendrai dans un prochain article sur la correction de la balance des blancs, je propose ici un exemple de correction d’exposition d’un fichier RAW effectué sur iPhone avec Lightroom qui est une application disponible gratuitement sur l’App-Store.

Photo d’origine

On voit sur cette photo que la foule est très sombre alors que les lampes au fond de l’image sont surexposées. Je vais importer le RAW sur mon iPhone et lancer Lightroom. Lorsque j’ouvre l’application, je n’ai qu’à lui dire de regarder dans la pellicule de l’iPhone et d’ouvrir l’image affichant le petit sigle « DNG ».

Plusieurs options sont alors accessibles, on va s’intéresser à celle permettant de régler la «Lumière ».

Je vais alors pouvoir régler plus précisément l’exposition, en choisissant de :

  • baisser les hautes lumières pour éviter de bruler les zones d’intensités vives autour des ampoules
  • augmenter les ombres pour faire ressortir les détails de la foule

Comparaison entre l’image d’origine et l’image dérawtisée sous Lightroom exécuté sur son iPhone

Au final, on obtient une photo plus douce avec des détails aux niveau des ombres qui ressortent plus clairement.

Il faut néanmoins savoir que si le traitement du RAW via Lightroom sur son iPhone permet d’obtenir très rapidement une photo somme toute fort sympathique, on reste quand même en deçà de ce que peut donner un traitement plus poussé sur des machines plus conséquentes. Le fait d’avoir fait ressortir les zones d’ombre de l’image a aussi accentué le bruit de l’image qui apparaît comme un moutonnement (la photo est prise à 2500 ISO quand même). La dérawtisation sur PC/MAC via la «vraie» application Lightroom ou un autre dérawtiseur du marché comme DxO Optics Pro par exemple, va permettre de corriger plus efficacement ce moutonnement (entre autres choses). Tout est une question de curseur à partir duquel on considère qu’une photo est de qualité suffisante pour être diffusée et montrée. Le traitement du RAW offert par Lightroom ou Snapseed sur iPhone permet d’obtenir un excellent rapport entre la qualité d’image obtenue et la rapidité ainsi que la simplicité du traitement effectué. Pour des développements de RAW encore plus propres, il faudra se tourner vers des solutions plus lourdes et chronophages.

A propos de l’auteur : je suis ingénieur en informatique et j’ai travaillé pendant 3 ans  chez DxO sur le micrologiciel de la DxO ONE. Je pratiquais la photo bien avant d’être embauché chez DxO et je continue toujours à la pratiquer aujourd’hui. Je fais essentiellement de la photographie animalière et de nature, et plus spécifiquement de la photographie sous-marine. Mon passif sur le sujet s’étoffe avec le temps : j’ai «commis» quelques publications dans des magazines photos et j’ai été sélectionné (et parfois lauréat) dans plusieurs concours prestigieux comme celui du festival de Montier en Der ou celui de Namur ou encore le «European Wildlife Photographer of the Year» – GDT.

La DxO ONE c’est quoi ?

La ONE : un « vrai » appareil photo miniaturisé

La ONE c’est d’abord un appareil photo, mais ce qui la différencie des autres modèles de la concurrence, c’est qu’elle est vraiment petite (elle tient dans la poche d’un jeans) et qu’elle est connectée. En fait, elle n’est comparable à aucun autre appareil photo : bien sûr il existe des appareils aussi petits plutôt orientés « action cam / sports extrêmes » mais la qualité des photos produites par ces appareils est bien moins bonne que celle des photos produites par la ONE (grâce à son optique d’une part qui est très lumineuse et à son large capteur 1 pouce d’autre part, beaucoup plus efficace dans toutes les conditions de lumière). En général, on trouve le type de capteur qui équipe la ONE sur des appareils compacts haut de gamme comme le Canon G7x ou le Sony RX100. Mais ce type d’appareil ne peut pas se glisser dans votre poche aussi facilement que ne le fait une ONE…
Si je résume, on se retrouve donc avec un appareil photo dont la qualité des images produites est (au moins) similaire à celle de compacts haut de gamme mais dont le volume est suffisamment réduit pour pouvoir transporter votre appareil avec vous tout le temps. Et c’est là que, de mon point de vue, la ONE trouve tout son intérêt. Avant, comme il fallait faire un effort pour emmener son appareil photo avec soi, et bien dans la vie de tous les jours on ne l’emmenait pas… Et lorsqu’on devait prendre une photo, on se rabattait sur son smartphone… Mais avec un résultat au final souvent décevant (qualité d’image tout juste passable sans possibilité de zoomer dans l’image pour y trouver du détail, image floue en condition de basse lumière etc.). Avec la ONE, on peut dorénavant avoir un « vrai » appareil photo tout le temps sur soi et accessible sans aucun effort. Du coup prendre des photos de bonne qualité devient possible à chaque instant !

J’ai utilisé mon petit trépied pour prendre cette photo.
Photo prise en SuperRAW avec un DxO ONE et développée avec Optics Pro.

La ONE a changé ma façon d’appréhender la photographie

Et oui, je pense vraiment que la ONE a changé mon point de vue sur la photo. Si avant je n’envisageais de prendre des photos que pendant des moments très précis (lorsque je partais en voyage principalement), maintenant je me surprends, dans la vie de tous les jours, à souvent essayer de trouver des scènes de vie intéressantes à photographier. Je ne dis pas que ça marche à tous les coups (n’est pas Cartier Bresson qui veut 😉 ), mais il est vrai que je m’amuse maintenant à regarder çà et là lorsque je me balade en ville. Ce côté ludique m’était totalement inconnu jusqu’alors, et cela me permet aussi, je pense, d’affiner mon regard photographique par une pratique plus soutenue. Cette notion de jeu est renforcée par les nouvelles possibilités de cadrage qu’offrent la petitesse de la ONE : on peut par exemple la glisser dans des endroits biscornus tout en maitrisant totalement son cadrage et ses paramètres de prise de vue grâce au pilotage par WiFi (mais j’y reviendrai plus en détails dans un prochain article). On peut aussi prendre des photos de manière très discrète, ce qui permet de garder l’aspect « naturel » d’une scène de rue par exemple. Cette facilité à pouvoir prendre de belles photos en permanence est, pour moi, un des points majeurs que nous apporte la ONE : elle peut changer notre façon de faire des photos ! Ce n’est pas rien, car en général, les appareils ne restent au final que des outils permettant juste au photographe de faire ses images, alors qu’en ce qui me concerne, je constate que la ONE m’a ouvert tout un pan de la photographie qui m’était étranger.

La taille réduite de la DxO ONE permet de la glisser partout, même entre les tiges des fleurs d’un jardin miniature. La nouvelle fonctionnalité permettant de controller par WiFi le cadrage permet d’orienter la ONE comme bon vous semble.

Partie de badminton place Massena à Nice

Un appareil photo connecté

La ONE est un appareil photo miniaturisé mais aussi connecté. Elle peut en effet se brancher au port lightning de votre smartphone Apple. Elle est donc compatible avec tous les modèles de la marque à la pomme possédant ce port (à partir de l’iPhone 5 donc, iPad compris). Une fois branchée sur l’iPhone ou l’iPad, une application dédiée fournie par DxO permet de la piloter et de partager instantanément les photos prises par la ONE sur les réseaux sociaux. Cette application gratuite proposée par DxO est amenée à être mise à jour environ 2 à 3 fois par an, et elle inclue aussi une mise à jour du logiciel embarqué de la ONE. Les mises à jour ne sont pas anodines car elles ont déjà introduit nombre d’évolutions majeures. En installant ces différentes mises à jour, les possesseurs de ONE ont vu ainsi de nouvelles fonctionnalités devenir ainsi disponibles sur leur appareil photo connecté :

  • Début 2016 fut introduit l’aide à la visée sur l’écran arrière de la ONE permettant de visualiser le cadrage des photos qu’on peut prendre lorsque la ONE est utilisée en mode autonome
  • Mi-2016 fut introduit la fonctionnalité permettant de pilote la ONE à distance par WiFi
  • Début 2017 devrait voir venir la possibilité d’utiliser la ONE pour Facebook Live.

Comme vous le voyez, beaucoup de fonctionnalités importantes ont déjà été ajoutées et celles qui sont en préparation vont être aussi incroyables (teasing 😉 )

La ONE : l’essayer c’est l’adopter

Comme la ONE n’a pas d’équivalent dans le monde de la photo, il est difficile de se faire une idée sur cet appareil si on ne l’a pas manipulé au préalable. C’est pourquoi je vous conseille de passer l’essayer dans les Fnac où elle est vente par exemple, pour tester « la bête ». DxO organise en ce moment des démonstrations dans toutes les Fnac sur Paris, sur Vélizy ainsi qu’à la Défense, alors n’hésitez pas à venir nous voir pour en discuter avec nos démonstrateurs 🙂

Galeries en Haute Définition

Galerie de photos prises de jour avec une DxO ONE

Galerie de photos prises de jour avec une DxO ONE

Galerie de photos prises de nuit avec une DxO ONE

Galerie de photos prises de nuit avec une DxO ONE

A propos de l’auteur : je suis ingénieur en informatique et j’ai travaillé pendant 3 ans  chez DxO sur le micrologiciel de la DxO ONE. Je pratiquais la photo bien avant d’être embauché chez DxO et je continue toujours à la pratiquer aujourd’hui. Je fais essentiellement de la photographie animalière et de nature, et plus spécifiquement de la photographie sous-marine. Mon passif sur le sujet s’étoffe avec le temps : j’ai « commis » quelques publications dans des magazines photos et j’ai été sélectionné (et parfois lauréat) dans plusieurs concours prestigieux comme celui du festival de Montier en Der ou celui de Namur ou encore le « European Wildlife Photographer of the Year » – GDT.

Ajout de 2 galeries dans la section portfolio

Ajout de 2 galeries dans la section portfolio :

Une galerie contenant quelques photos en Haute définition prises de jour avec mon appareil photo DxO ONE.

Photo prise avec une caméra DxO ONE

Photo prise avec un appareil photo DxO ONE

Une galerie contenant quelques photos en Haute définition prises de nuit (ou en condition de lumière difficile) avec mon appareil photo DxO ONE.

Photo prise avec une caméra DxO ONE

Photo prise avec un appareil photo DxO ONE

N’hésitez pas à y jeter un coup d’œil pour vous faire une idée de ce que peut produire ce bel appareil 😉