Ca y est ! La dernière section Voyage de mon site web a été migré. Ce fut laborieux car c’est celle qui contenait le plus de données à adapter. L’intégralité de mon site est désormais relooké et modernisé. J’espère que cela vous plaira. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des remarques ou questions 😀 !
Nouveau design pour mon portfolio
Ca y est ! Je viens de migrer mon portfolio avec un nouveau design plus sympathique (j’espère). J’y ai mis quelques nouvelles photos en passant.
Mer Rouge – Eau bleue : le livre
J’aimerai vous présenter ici le beau livre « Mer Rouge Eau Bleue ». Sous l’impulsion de Florence Masiero et Frédéric Bassemayousse je participe, depuis quelques mois, à l’aventure de ce beau livre sur la Mer Rouge. C’était un super travail d’équipe auquel ont collaborés quelques grands noms de la plongée comme par exemple les océanographes Véronique et François Sarano. J’ai pour ma part travaillé sur un dossier sur la fluorescence en photographie sous-marine. Connaissant bien Frédéric qui est un ami mais aussi un talentueux photographe pro, je peux vous assurer que les photos de ce livre sont magnifiques et certaines tout bonnement exceptionnelles.
Nous abordons maintenant la dernière ligne droite avant l’impression et nous avons lancé un financement participatif qui nous a permis d’aller jusqu’au bout. L’objectif de 200 préventes est déjà atteint et nous sommes très heureux d’avoir déjà pu franchir ce cap : ça nous donne du baume au cœur !
Si vous êtes intéressés, vous pouvez acheter ce livre. Si vous avez des amis qui pourraient aussi être intéressés par un beau livre sur la découverte de la Mer Rouge (pas uniquement en sous-marin mais aussi sous un angle humain, historique et géologique), n’hésitez pas à leur transmettre ce message. Cela aidera ainsi les auteurs à avancer sereinement les fonds pour avoir un volume d’impression suffisant pour assurer l’équilibre financier de cette belle aventure.
Lien pour acheter ce livre: https://www.mi-air-mi-eau-photo.com/livre-mer-rouge-eau-bleue-boutique?fbclid=IwAR00fwEJr-mt-Gp4ExtNanjVyl4_SgnB-O02NfLX_rQAIQFQe2gV4oEF5dw
Mon blog passe en multi-langue !
Si les anciens articles resteront pour l’instant uniquement en Français, j’essaierai de rédiger tous les futurs articles de ce blog en Français et en Anglais.
Nouveau design pour ma page web !
J’ai complétement redesigné ma page web principale Pierre Lobel. Le design précédent était resté inchangé depuis euh… le siècle dernier ca ne nous rajeunit pas 🙂 … Bref dans la foulée j’ai aussi redesigné ma page de présentation. Il me reste les voyages et les photos… Ces 2 pages contiennent beaucoup d’infos et leur migration va prendre plus de temps.
Traiter les RAW (et les SuperRAW) de la DxO ONE avec DxO Connect
DxO Connect est un logiciel fourni gratuitement par DxO. Il permet de dérawtiser les RAW et les SuperRAW produits par l’appareil photo DxO ONE (et uniquement cet appareil !). Ce logiciel fonctionne sur PC (à partir de Windows 7) et sur MAC (à partir de OS X 10.10).
DxO Connect sur PC
DxO Connect sur MAC
Note : je donne ici les liens directs mais le site Web de DxO étant susceptible d’évoluer, si les liens ne fonctionnent plus, vous devrez aller directement sur le site web de dxo dans la section « Support » pour retrouver leur équivalents réactualisés.
Qu’est-ce que le RAW et la dérawtisation ?
En guise de petit cours de rattrapage, je glisse ici quelques notes concernant le RAW que j’ai présenté dans mes articles précédents :
- Une rapide description de ce qu’est un fichier RAW (Etape N°2 de l’article)
- Exemple de correction d’exposition avec le RAW (Etape N°3)
- Exemple de correction de balance des blancs avec le RAW
Qu’est-ce que le SuperRAW ?
Le SuperRAW est un format propriétaire à DxO. Lorsqu’on prend une photo avec sa ONE en SuperRAW, le fichier généré a une extension .DXO et contient l’équivalent de quatre images RAW prises de façon très rapprochées avec la même exposition. Seuls les dérawtiseurs DxO que sont Optics Pro et Connect sont capables de « moyenner » ces quatre images afin de générer une image résultante dont le bruit numérique aura été fortement réduit. L’intérêt de prendre des photos en SuperRAW concerne donc plus spécifiquement les photos prise en haute sensibilité (à hautes valeurs d’ISO) et en conditions de basses lumières. Dans tous les autres cas, je préfère rester en RAW “simple”, qui est largement suffisant et beaucoup plus léger, aussi bien en temps de calcul qu’en encombrement sur disque ainsi qu’en rapidité de prise de vue.
Rapide tour d’horizon de DxO Connect
DxO Connect est donc un logiciel fourni gratuitement par DxO qui va dérawtiser les fichiers RAW ou SuperRAW de votre DxO ONE. Une fois installé par vos soins, dès que vous brancherez votre ONE sur le port USB de votre PC ou de votre MAC, DxO Connect va automatiquement se lancer et vous proposer d’importer les photos présentes sur la carte mémoire de votre ONE. DxO Connect intègre des algorithmes utilisés par le dérawtiseur DxO Optics Pro adaptée à la DxO ONE. En particulier, l’image JPEG produite par DxO Connect va bénéficier de :
- l’algorithme améliorant la clarté de l’image par application du mode “Clearview” d’Optics Pro
- l’algorithme réduisant le bruit numérique de l’image. Deux modes sont proposés :
- le mode “Faster” correspondant à la réduction de bruit de type “HQ” d’Optics Pro
- le mode “Better” correspondant à la réduction de bruit de type “Prime” d’Optics Pro. Ce mode nécessite plus de temps de calcul que le mode précédent, mais le résultat obtenu devrait être meilleur, surtout si la photo a été prise en condition de basse lumière (photo de nuit par exemple).
Les différents niveaux de réglages appliqués sur ces algorithmes sont choisis automatiquement par DxO Connect.
Si vous avez l’habitude d’utiliser DxO Optics Pro ou Lightroom, il faut savoir que DxO Connect est aussi conçu pour apparaître en tant que plugin d’importation, de façon à s’intégrer à votre chaîne normale de traitement des photos. L’importation permettra au RAW (ou au SuperRAW) d’être ouvert dans votre dérawtiseur préféré.
Dans quels cas utiliser Connect ?
Si vous n’avez pas DxO Optics Pro, Connect va vous permettre de générer très simplement une image JPEG à partir d’une photo prise en RAW ou en SuperRAW. L’intervention de l’utilisateur se réduit à choisir le type de traitement de bruit (“Faster” si vous êtes pressé ou si vous n’avez pas d’ordinateur avec une grande puissance de calcul, “Better” si vous souhaitez obtenir le meilleur rendu possible), et c’est tout. Vous voyez donc que l’utilisation de Connect a été simplifiée au maximum.
Pour aller plus loin…
Si par contre vous souhaitez avoir une prise en main plus complète sur le processus de dérawtisation, vous devrez alors traiter les RAW sur un dérawtiseur tel que DxO Optics Pro par exemple. Il faut savoir que les RAW générés par la ONE sont d’extension .DNG qui est le format “ouvert” compatible avec la majorité des dérawtiseurs du marché. Le traitement manuel des fichiers SuperRAW (d’extension .DXO) est par contre restreint aux seuls logiciels de DxO (soit Optics Pro et Connect) parce que ce format est propriétaire à DxO.
Vous pourrez néanmoins forcer l’ouverture d’un fichier SuperRAW sur Lightroom par exemple, mais il faut savoir que vous ne pourrez dans ce cas traiter que la première des quatre photos RAW présentes dans le fichier : l’intérêt de shooter en SuperRAW plutôt qu’en RAW est donc inexistant si vous souhaitez traiter un SuperRAW avec un autre dérawtiseur qu’Optics Pro ou Connect.
A propos de l’auteur : je suis ingénieur en informatique et j’ai travaillé pendant 3 ans chez DxO sur le micrologiciel de la DxO ONE. Je pratiquais la photo bien avant d’être embauché chez DxO et je continue toujours à la pratiquer aujourd’hui. Je fais essentiellement de la photographie animalière et de nature, et plus spécifiquement de la photographie sous-marine. Mon passif sur le sujet s’étoffe avec le temps : j’ai « commis » quelques publications dans des magazines photos et j’ai été sélectionné (et parfois lauréat) dans plusieurs concours prestigieux comme celui du festival de Montier en Der ou celui de Namur ou encore le « European Wildlife Photographer of the Year » – GDT.
Utiliser sa DxO ONE en plongée sous-marine : la balance des blancs
Après vous avoir présenté mes conseils sur les paramètres à utiliser pour la photographie sous-marine avec votre ONE, je vais m’attarder ici sur la gestion de la balance des blancs.
Correction de la balance des blancs en prise de vue sous-marine
Le dernier firmware de la ONE intègre une correction automatique de la balance des blancs lors des prises de vue sous-marines. Pour installer ce dernier firmware, je vous propose de suivre le tutorial que je référence dans mon précédent article (à l’étape 1).
Il faut savoir que l’élément liquide agit comme un filtre sur les teintes rouges. Plus on s’enfonce sous l’eau, plus on perd du rouge, ce qui donne aux photos sous-marines cette prédominance de tons bleus. C’est pourquoi, par exemple, une plaquette blanche plongée dans l’eau parait de plus en plus bleue en fonction de la profondeur à laquelle on la photographie. On dit que la balance des blancs de la photo vire vers le bleu. Pour contrer cet effet, DxO a incorporé un algorithme qui, lors de la prise de vue, va corriger cette balance des blancs de façon à rééquilibrer au mieux les teintes rouges. J’essaye d’expliquer ce processus dans le schéma suivant :
Les images JPEG produites directement lors des prises de vue sous-marines vont voir leur balance des blancs automatiquement corrigées, ce qui va donner un résultat plus naturel et « moins bleu » quelle que soit la profondeur à laquelle on se trouve. Voici ci-dessous une illustration de cette correction automatique :
Cette correction automatique conviendra dans la majeure partie des cas. Cependant, pour les puristes, une correction manuelle de la balance des blancs reste aussi disponible via le traitement du RAW généré par la ONE.
Aparté sur le filtre orange
Pour rééquilibrer le spectre lumineux, il existe aussi une autre méthode qui se base sur l’utilisation d’un « filtre orange ». Ce filtre est une plaquette de plastique orangé qu’on fixe devant l’objectif d’un appareil photo afin d’améliorer les photos prises sous l’eau. Mais que fait exactement ce bout de plastique ? Il va filtrer principalement les teintes bleues afin de réduire leurs prédominances lors de la prise de vue. Si je schématise, j’obtiens ceci :
A mon sens, trois problèmes existent avec cette solution :
- Le filtre orange enlève de l’information avant la prise de vue puisqu’il retire une partie du spectre des bleus. Cela va donc nuire au piqué des photos.
- Les photos obtenues seront assombries et on devra augmenter en sensibilité (et donc en bruit) pour compenser cette perte de luminosité.
- Ce filtre reste constant quelles que soient les conditions de luminosités et de profondeurs, ce qui donne des images au rendu incertain, avec des teintes rouge-orangés « du plus bel effet » lorsqu’on photographie en surface…
Correction manuelle de la balance des blancs directement sur son iPhone
La ONE permet de capturer les images au format RAW. Elle peut transférer maintenant aisément ce RAW sur votre iPhone où il est possible de le développer très simplement via des applications disponibles gratuitement sur l’App-Store comme par exemple Lightroom ou Snapseed. Vous pourrez ainsi retoucher vos plus belles photos afin de les rendre encore plus saisissantes. Pour ce faire, je vous redirige vers mon tutoriel précédent.
Une fois le RAW transféré sur votre iPhone (ou sur un iPad qui est encore plus confortable pour voir le résultat des corrections), on peut l’ouvrir sur Lightroom et modifier la balance des blancs via l’onglet « Couleur » comme indiqué ci-dessous :
Une fois la teinte et la température fixée, on peut s’attaquer au contraste, à la vibrance et la saturation pour obtenir le résultat désiré…
Aller plus loin avec DxO Optics Pro
Il faut néanmoins savoir que si le traitement du RAW via Lightroom sur son iPhone permet d’obtenir très rapidement une photo somme toute fort sympathique, on reste quand même en deçà de ce que peut donner un traitement plus poussé sur des machines plus conséquentes. La dérawtisation sur PC/MAC via la « vraie » application Lightroom ou un autre dérawtiseur du marché comme DxO Optics Pro par exemple, va permettre d’améliorer le lissage du bruit à haute sensibilité et la clarté de l’image (entre autres choses). Tout est une question de curseur à partir duquel on considère qu’une photo est de qualité suffisante pour être diffusée et montrée. Le traitement du RAW offert par Lightroom ou Snapseed sur iPhone permet d’obtenir un excellent rapport entre la qualité d’image obtenue et la rapidité ainsi que la simplicité du traitement effectué. Pour des développements de RAW encore plus propre, il faudra se tourner vers des solutions plus lourdes et chronophages.
De mon côté, j’utilise DxO Optics Pro comme dérawtiseur sur mon PC (je l’utilisais même avant d’être embauché chez DxO : c’est dire tout le bien que je pense de lui…). Je présente ici une dernière comparaison Lightroom sur iPhone / Optics Pro sur PC qui montre qu’on peut encore améliorer sa photo, pour peu qu’on souhaite passer un peu plus de temps et de moyens pour le traitement des RAW.
A propos de l’auteur : je suis ingénieur en informatique et j’ai travaillé pendant 3 ans chez DxO sur le micrologiciel de la DxO ONE. Je pratiquais la photo bien avant d’être embauché chez DxO et je continue toujours à la pratiquer aujourd’hui. Je fais essentiellement de la photographie animalière et de nature, et plus spécifiquement de la photographie sous-marine. Mon passif sur le sujet s’étoffe avec le temps : j’ai « commis » quelques publications dans des magazines photos et j’ai été sélectionné (et parfois lauréat) dans plusieurs concours prestigieux comme celui du festival de Montier en Der ou celui de Namur ou encore le « European Wildlife Photographer of the Year » – GDT.
Utiliser sa DxO ONE en plongée sous-marine : paramétrages et accessoires
Maintenant qu’un caisson « outdoor shell » est disponible pour la ONE, il est possible de l’emmener sous l’eau sans problème. Le caisson est fourni avec deux portes arrières, une porte tactile étanche jusqu’à -1m, l’autre porte non tactile mais par contre étanche jusqu’à -45m. J’ai pu tester les premiers prototypes de ce caisson en avance de phase et dernièrement j’ai pu aussi utiliser sa version finalisée. Je vous livre ici mes impressions séparées en deux articles distincts. On démarre donc avec mes conseils sur la paramétrisation de votre ONE ainsi que sur son utilisation avec d’éventuels accessoires.
La DxO ONE en plongée : quels paramétrages utiliser ?
L’un des soucis principaux qui peut se poser en plongée sous-marine est celui du flou de bougé. Pour éviter que l’appareil ne règle un temps d’exposition trop lent, je suggère donc de fixer une limite de 1/100s minimum en dessous de laquelle l’appareil ne descendra pas en mode automatique ou semi-automatique. Pour fixer cette limite, vous devez juste aller dans le menu de configuration de votre ONE (bouton situé en haut à droite) puis descendre jusqu’au menu « Paramètres Photo / Temps d’exposition max » pour fixer 1/100s voire 1/200s si vous souhaitez prendre une marge supplémentaire.
Au niveau de l’autofocus, je vous conseille de passer en mode AF-OD qui ne fera le point que lorsque vous déclencherez « à moitié ». L’idée lorsque vous souhaitez faire votre photo sera de :
- Viser et cadrer
- Appuyer sur le déclencheur à mi-course et attendre une demi-seconde que le point se fasse
- Appuyer “à fond” sur le déclencheur pour prendre votre photo
Pour le reste j’avoue apprécier le mode A (semi-automatique avec priorité à l’ouverture). Je fixe alors une ouverture comprise entre F/4 et F/5.6, et je reste en ISO auto, permettant ainsi à l’appareil de compenser l’exposition en fonction de la profondeur à laquelle je me trouve. Pour les plongeurs ne désirant pas trop s’embêter avec des réglages « trop complexes », je précise qu’il existe aussi le mode « Sport » qui pourra convenir très bien à une utilisation en plongée sous-marine. Dans tous les cas, il vous suffira de configurer le mode souhaité sur votre iPhone avant de détacher votre ONE pour l’insérer dans son caisson étanche. Ca y est ! Vous êtes prêt pour aller photographier votre Némo 🙂 !
Lorsque vous utiliserez votre DxO ONE en plongée, vous n’aurez pas accès à l’écran tactile au dos de l’appareil pour pouvoir changer de mode (entre dernier mode utilisé avec votre iPhone, mode photo « AUTO » ou mode Vidéo « AUTO »). Cependant, vous pourrez toujours sélectionner ces modes grâce à la manipulation expliquée dans le tutoriel suivant:
https://www.youtube.com/watch?v=cHH8XS-cslc
Trucs et astuces
- Lorsque la ONE a été conçue, l’accent a été mis pour proposer un appareil photo offrant une qualité d’image sans concession dans très faible volume qui lui permet de tenir dans une poche. Ces deux contraintes ont influé sur la capacité de la batterie qui supporte 100 à 150 photos entre 2 charges. Pour que vous puissiez utiliser au mieux votre ONE pendant votre plongée, je vous suggère donc de la charger « à bloc » avant votre plongée :
- Branchez votre ONE sur un chargeur USB mural de 2A
- N’utilisez pas le port USB de votre PC ou de votre MAC pour recharger la ONE. En général l’ampérage en sortie d’un PC ou d’un MAC est bien plus faible (500mA ou 1A au mieux).
- Ne débranchez pas votre ONE du chargeur, même si 100% est affiché. Il vaut mieux attendre une poignée de minutes supplémentaire : la ONE va alors s’éteindre d’elle-même, et ce n’est qu’à ce moment que vous serez assuré d’avoir une charge complète.
- En fonction de la différence de température entre l’eau et l’air extérieur, de la buée pourrait apparaitre sur la vitre de votre ONE. Pour éviter cela, je conseille de glisser dans le caisson un petit sachet de silicate qui absorbera l’humidité. Vous trouvez ce type de sachet dans les accessoires vendus pour le caisson de la GoPro par exemple. Je précise qu’il est préférable d’utiliser un sachet de silicate plutôt qu’un liquide antibuée moins efficace.
Faire de la macro avec la DxO ONE en plongée sous-marine
La ONE va vous permettre de photographier sans problème un petit némo dans son anémone. La distance minimale de mise au point est de 20cm (c’est-à-dire que vous ne pourrez pas vous approcher à plus de 20cm de votre poisson préféré pour le prendre en photo sous peine d’avoir une photo flou par manque de focus).
Si vous souhaitez photographier de très près un nudibranche ou un hippocampe pygmée par exemple, vous aurez alors besoin d’un petit accessoire supplémentaire : une bonnette macro qui va agir comme une loupe. Sur la vitre du caisson de la ONE se trouve un filetage de 30.5mm de diamètre, qui va vous permettre de visser tout type de bonnette de ce diamètre. Vous trouverez ce type de bonnettes directement sur le site de DxO :
http://fr.store.dxo.com/filtres-adaptateurs.html
Je précise qu’avec le caisson, vous n’aurez pas besoin de l’optical adapter de la ONE qui ne sert que si vous souhaitez utiliser un filtre directement sur l’appareil en photo extérieure. La marque de filtres recommandée par DxO est Heliopan pour l’excellente qualité de ses produits. Vous trouverez des bonnettes Heliopan de +2 et +4 dioptries (ce chiffre décrit le niveau de grossissement appliqué).
Pour ma part, j’ai testé aussi les produits suivants que je trouve très corrects pour l’utilisation que j’en ai :
- http://opteka.com/fk5.aspx
- https://www.amazon.fr/gp/product/B00CJAHXXG/ref=oh_aui_detailpage_o02_s00?ie=UTF8&psc=1
Ces bonnettes ne coutent que $20 à peu près. Elles résistent à l’eau de mer et permettent un grossissement allant jusqu’à +10 pour l’opteka. Avec une telle bonnette vous pourrez vous approcher à quelques centimètres de votre nudibranche favori. Pour estimer la distance minimale de mise au point, je vous conseille de faire le test avec votre bonnette à l’air libre avant de l’utiliser en plongée. Une fois la plongée finie, je vous conseille de rincer votre bonnette à l’eau douce.
Voici un exemple de photo prise avec bonnette +10 . J’y ai incrusté un crop à 100% de résolution pour montrer la finesse de la photo.
Eclairage à utiliser sous l’eau avec votre DxO ONE
En général, il est recommandé en photographie sous-marine d’utiliser un éclairage supplémentaire. Cet éclairage va apporter les teintes rouges qui ont été filtrées par la couche d’eau de mer. En ce qui concerne la ONE, l’éclairage additionnel n’est intéressant que pour les photos rapprochées (en macro par exemple). Vous pouvez utiliser votre lampe de plongée ou votre phare pour éclairer la scène à photographier. Il est recommandé d’utiliser préférentiellement un phare sans point chaud central pour avoir une meilleure exposition globale de l’image.
Pour les photos d’ambiance, les phares deviennent inadaptés, aussi la ONE propose une correction automatique de la balance des blancs qui va permettre de retrouver des teintes naturelles comme expliqué dans l’article suivant.
La DxO ONE en plongée de nuit
J’ai remarqué que de nuit ou quelquefois en conditions de très faible luminosité (comme par exemple lors de plongées sous glace) les modes scènes ou les modes semi-automatiques avaient une légère tendance à la surexposition lors de la prise de vue. Pour éviter de « cramer » vos photos lorsque vous allez plonger dans de telles conditions, je conseille donc de choisir une valeur de sous-exposition de -1 que vous pourrez appliquer au mode « A » par exemple, tel que je l’ai décrit au début de cet article.
Pour les plongeurs ne désirant pas trop s’embêter avec des réglages “trop complexes”, je précise qu’il existe aussi le mode “Nuit” qui pourra convenir très bien à une utilisation de la DxO ONE en plongée de nuit.
A propos de l’auteur : je suis ingénieur en informatique et j’ai travaillé pendant 3 ans chez DxO sur le micrologiciel de la DxO ONE. Je pratiquais la photo bien avant d’être embauché chez DxO et je continue toujours à la pratiquer aujourd’hui. Je fais essentiellement de la photographie animalière et de nature, et plus spécifiquement de la photographie sous-marine. Mon passif sur le sujet s’étoffe avec le temps : j’ai « commis » quelques publications dans des magazines photos et j’ai été sélectionné (et parfois lauréat) dans plusieurs concours prestigieux comme celui du festival de Montier en Der ou celui de Namur ou encore le « European Wildlife Photographer of the Year » – GDT.
Traiter les RAW de la DxO ONE directement sur son iPhone
La dernière mise à jour gratuite de l’Application pilotant la DxO ONE permet désormais de transférer directement sur votre iPhone (ou iPad) les images RAW prises par la ONE. Vous pourrez ainsi les traiter avec des applications dédiées telles que, par exemple, Snapseed ou Lightroom, sans avoir besoin de passer par votre PC ou votre MAC. Cela facilite et accélère grandement votre chaine de traitement des photos et vous permet d’obtenir très rapidement un résultat exploitant au mieux les capacités offertes par votre ONE.
Etape N°1 : Mettre à jour sa ONE
Voici un tutoriel qui vous explique comment mettre à jour sa ONE avec la dernière version disponible du micrologiciel (« firmware » pour les intimes). Cette mise à jour est gratuite et très facile à mettre en œuvre. Vous devez tout d’abord télécharger sur l’App-Store la dernière version de l’application DxO, puis ensuite vous laisser guider comme expliqué dans ce tutoriel :
http://www.dxo.com/fr/photographie/dxo-academy/tutoriels/pr%C3%A9sentation-des-nouvelles-fonctionnalit%C3%A9s-de-votre-dxo-one
Etape N°2 : RAW la la !
Dans ce même tutoriel, vous verrez comment récupérer sur votre iPhone le RAW de votre ONE. Mais maintenant que vous avez récupéré le RAW sur votre iPhone, à quoi cela va-t-il vous servir ? Et d’abord, c’est quoi le RAW ? Et bien pour résumer, je dirai que le RAW contient les données brutes de votre photo directement extraites du capteur de l’appareil. Des traitements automatiques vont alors être appliqué par votre appareil photo sur le RAW « brut » pour obtenir un JPEG « raffiné ». Dans une grande partie des situations, ces traitements sont bien suffisants et le JPEG résultant est fidèle à la scène qu’on voulait photographier. Mais dans certaines situations, il est aussi intéressant de pouvoir peaufiner nous-même quelques paramètres afin de façonner sa propre photo pour obtenir un JPEG ayant un encore meilleur rendu. C’est là qu’intervient l’usage du fichier RAW (on parle alors de « dérawtisation » de l’image).
Etape N°3 : C’est parti pour la derawtisation
A mon sens, la dérawtisation sert principalement à corriger l’exposition et la balance des blancs de l’image. Comme je reviendrai dans un prochain article sur la correction de la balance des blancs, je propose ici un exemple de correction d’exposition d’un fichier RAW effectué sur iPhone avec Lightroom qui est une application disponible gratuitement sur l’App-Store.
On voit sur cette photo que la foule est très sombre alors que les lampes au fond de l’image sont surexposées. Je vais importer le RAW sur mon iPhone et lancer Lightroom. Lorsque j’ouvre l’application, je n’ai qu’à lui dire de regarder dans la pellicule de l’iPhone et d’ouvrir l’image affichant le petit sigle « DNG ».
Plusieurs options sont alors accessibles, on va s’intéresser à celle permettant de régler la «Lumière ».
Je vais alors pouvoir régler plus précisément l’exposition, en choisissant de :
- baisser les hautes lumières pour éviter de bruler les zones d’intensités vives autour des ampoules
- augmenter les ombres pour faire ressortir les détails de la foule
Au final, on obtient une photo plus douce avec des détails aux niveau des ombres qui ressortent plus clairement.
Il faut néanmoins savoir que si le traitement du RAW via Lightroom sur son iPhone permet d’obtenir très rapidement une photo somme toute fort sympathique, on reste quand même en deçà de ce que peut donner un traitement plus poussé sur des machines plus conséquentes. Le fait d’avoir fait ressortir les zones d’ombre de l’image a aussi accentué le bruit de l’image qui apparaît comme un moutonnement (la photo est prise à 2500 ISO quand même). La dérawtisation sur PC/MAC via la «vraie» application Lightroom ou un autre dérawtiseur du marché comme DxO Optics Pro par exemple, va permettre de corriger plus efficacement ce moutonnement (entre autres choses). Tout est une question de curseur à partir duquel on considère qu’une photo est de qualité suffisante pour être diffusée et montrée. Le traitement du RAW offert par Lightroom ou Snapseed sur iPhone permet d’obtenir un excellent rapport entre la qualité d’image obtenue et la rapidité ainsi que la simplicité du traitement effectué. Pour des développements de RAW encore plus propres, il faudra se tourner vers des solutions plus lourdes et chronophages.
A propos de l’auteur : je suis ingénieur en informatique et j’ai travaillé pendant 3 ans chez DxO sur le micrologiciel de la DxO ONE. Je pratiquais la photo bien avant d’être embauché chez DxO et je continue toujours à la pratiquer aujourd’hui. Je fais essentiellement de la photographie animalière et de nature, et plus spécifiquement de la photographie sous-marine. Mon passif sur le sujet s’étoffe avec le temps : j’ai «commis» quelques publications dans des magazines photos et j’ai été sélectionné (et parfois lauréat) dans plusieurs concours prestigieux comme celui du festival de Montier en Der ou celui de Namur ou encore le «European Wildlife Photographer of the Year» – GDT.
La DxO ONE c’est quoi ?
La ONE : un « vrai » appareil photo miniaturisé
La ONE c’est d’abord un appareil photo, mais ce qui la différencie des autres modèles de la concurrence, c’est qu’elle est vraiment petite (elle tient dans la poche d’un jeans) et qu’elle est connectée. En fait, elle n’est comparable à aucun autre appareil photo : bien sûr il existe des appareils aussi petits plutôt orientés « action cam / sports extrêmes » mais la qualité des photos produites par ces appareils est bien moins bonne que celle des photos produites par la ONE (grâce à son optique d’une part qui est très lumineuse et à son large capteur 1 pouce d’autre part, beaucoup plus efficace dans toutes les conditions de lumière). En général, on trouve le type de capteur qui équipe la ONE sur des appareils compacts haut de gamme comme le Canon G7x ou le Sony RX100. Mais ce type d’appareil ne peut pas se glisser dans votre poche aussi facilement que ne le fait une ONE…
Si je résume, on se retrouve donc avec un appareil photo dont la qualité des images produites est (au moins) similaire à celle de compacts haut de gamme mais dont le volume est suffisamment réduit pour pouvoir transporter votre appareil avec vous tout le temps. Et c’est là que, de mon point de vue, la ONE trouve tout son intérêt. Avant, comme il fallait faire un effort pour emmener son appareil photo avec soi, et bien dans la vie de tous les jours on ne l’emmenait pas… Et lorsqu’on devait prendre une photo, on se rabattait sur son smartphone… Mais avec un résultat au final souvent décevant (qualité d’image tout juste passable sans possibilité de zoomer dans l’image pour y trouver du détail, image floue en condition de basse lumière etc.). Avec la ONE, on peut dorénavant avoir un « vrai » appareil photo tout le temps sur soi et accessible sans aucun effort. Du coup prendre des photos de bonne qualité devient possible à chaque instant !
La ONE a changé ma façon d’appréhender la photographie
Et oui, je pense vraiment que la ONE a changé mon point de vue sur la photo. Si avant je n’envisageais de prendre des photos que pendant des moments très précis (lorsque je partais en voyage principalement), maintenant je me surprends, dans la vie de tous les jours, à souvent essayer de trouver des scènes de vie intéressantes à photographier. Je ne dis pas que ça marche à tous les coups (n’est pas Cartier Bresson qui veut 😉 ), mais il est vrai que je m’amuse maintenant à regarder çà et là lorsque je me balade en ville. Ce côté ludique m’était totalement inconnu jusqu’alors, et cela me permet aussi, je pense, d’affiner mon regard photographique par une pratique plus soutenue. Cette notion de jeu est renforcée par les nouvelles possibilités de cadrage qu’offrent la petitesse de la ONE : on peut par exemple la glisser dans des endroits biscornus tout en maitrisant totalement son cadrage et ses paramètres de prise de vue grâce au pilotage par WiFi (mais j’y reviendrai plus en détails dans un prochain article). On peut aussi prendre des photos de manière très discrète, ce qui permet de garder l’aspect « naturel » d’une scène de rue par exemple. Cette facilité à pouvoir prendre de belles photos en permanence est, pour moi, un des points majeurs que nous apporte la ONE : elle peut changer notre façon de faire des photos ! Ce n’est pas rien, car en général, les appareils ne restent au final que des outils permettant juste au photographe de faire ses images, alors qu’en ce qui me concerne, je constate que la ONE m’a ouvert tout un pan de la photographie qui m’était étranger.
Un appareil photo connecté
La ONE est un appareil photo miniaturisé mais aussi connecté. Elle peut en effet se brancher au port lightning de votre smartphone Apple. Elle est donc compatible avec tous les modèles de la marque à la pomme possédant ce port (à partir de l’iPhone 5 donc, iPad compris). Une fois branchée sur l’iPhone ou l’iPad, une application dédiée fournie par DxO permet de la piloter et de partager instantanément les photos prises par la ONE sur les réseaux sociaux. Cette application gratuite proposée par DxO est amenée à être mise à jour environ 2 à 3 fois par an, et elle inclue aussi une mise à jour du logiciel embarqué de la ONE. Les mises à jour ne sont pas anodines car elles ont déjà introduit nombre d’évolutions majeures. En installant ces différentes mises à jour, les possesseurs de ONE ont vu ainsi de nouvelles fonctionnalités devenir ainsi disponibles sur leur appareil photo connecté :
- Début 2016 fut introduit l’aide à la visée sur l’écran arrière de la ONE permettant de visualiser le cadrage des photos qu’on peut prendre lorsque la ONE est utilisée en mode autonome
- Mi-2016 fut introduit la fonctionnalité permettant de pilote la ONE à distance par WiFi
- Début 2017 devrait voir venir la possibilité d’utiliser la ONE pour Facebook Live.
Comme vous le voyez, beaucoup de fonctionnalités importantes ont déjà été ajoutées et celles qui sont en préparation vont être aussi incroyables (teasing 😉 )
La ONE : l’essayer c’est l’adopter
Comme la ONE n’a pas d’équivalent dans le monde de la photo, il est difficile de se faire une idée sur cet appareil si on ne l’a pas manipulé au préalable. C’est pourquoi je vous conseille de passer l’essayer dans les Fnac où elle est vente par exemple, pour tester « la bête ». DxO organise en ce moment des démonstrations dans toutes les Fnac sur Paris, sur Vélizy ainsi qu’à la Défense, alors n’hésitez pas à venir nous voir pour en discuter avec nos démonstrateurs 🙂
Galeries en Haute Définition
A propos de l’auteur : je suis ingénieur en informatique et j’ai travaillé pendant 3 ans chez DxO sur le micrologiciel de la DxO ONE. Je pratiquais la photo bien avant d’être embauché chez DxO et je continue toujours à la pratiquer aujourd’hui. Je fais essentiellement de la photographie animalière et de nature, et plus spécifiquement de la photographie sous-marine. Mon passif sur le sujet s’étoffe avec le temps : j’ai « commis » quelques publications dans des magazines photos et j’ai été sélectionné (et parfois lauréat) dans plusieurs concours prestigieux comme celui du festival de Montier en Der ou celui de Namur ou encore le « European Wildlife Photographer of the Year » – GDT.