Les bulles d’Elba

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Dans le bus qui nous ramène de Port Ghalib à Hurghada, je somnole et des flashes me reviennent comme autant de bulles de couleurs et de sensations qui ont constellées la superbe croisière Elba qui se termine. Je revois le phare de Daedalus, au petit matin, irisé de lumière ocre, ocre comme la robe des soyeux qui patrouillaient sous l’Altair… Je repense aux nuées de mouettes escortant notre bateau au départ de Rocky Island. Sur Elba, mes souvenirs pétillent : les sites très peu plongés offrent un festival de couleurs et de formes dignes d’une Mer Rouge entièrement préservée. Je nage au milieu des coraux et alcyonnaires exubérants et je sens pulser une vie marine sauvage et envoûtante. Je me perds dans les bancs massifs de vivaneaux et de nasons, j’assiste à la chasse implacable des carangues ignobilis sur une boule de sardines, je découvre enfin des épaves mystérieuses. La croisière se termine en douceur, en dérivante le long du tombant d’Elphinstone où je pars au milieu des fusiliers, les yeux dans le bleu insondable de cette mer si belle…

L’épave mystérieuse

On pourrait presque se croire dans un épisode de Tintin ! Lorsque Stéphane dans le QG de Diving Attitude a appris la découverte d’une nouvelle épave d’hydravion (de type Grumman HU-16 Albatross) sur l’archipel d’Elba, il a mené son enquête 🧐 et a profité de la présence d’Altair dans les parages pour l’envoyer en repérage. Avec l’aval des guests, le bateau a donc légèrement modifié son itinéraire et une fois dans la zone, nos 2 vaillants guides Marc et Julien, tels les Dupond et Dupont modernes, armés de leur courage (et de leurs scooters) se sont aventurés dans les eaux mystérieuses de la Mer Rouge. Après des minutes angoissantes, l’épave était localisée (bon c’est le Capitaine Ibrahim aidé de son marin Hussein qui l’ont finalement repéré avec leurs yeux perçants). Et nous avons eu le privilège de pouvoir la découvrir en exclusivité !

Mais blague à part, j’en profite pour remercier toute l’équipe de Diving Attitude pour leur incroyable réactivité et leur professionnalisme sans faille qui m’a permis de vivre ce moment unique et incroyable. Merci donc à Hélène, Stéphane, Marc , Julien et à tout l’équipage de l’Altair : vous êtes les meilleurs ! Bon je remercie Serge aussi, même si je ne sais pas s’il a participé activement à la découverte de cette épave mais comme c’est l’un des boss et que je ne veux pas être blacklisté je le rajoute au cas où 😇

J’ai revu Malpelo

Mis en avant

Un peu sonné par le long voyage qui m’a ramené cette année en Colombie, j’appréhende de retrouver cet endroit hors du monde. Lorsque je mets le pied sur le Ferox, je retrouve quelques sensations : les visages des marins me semblent familiers, leur sourire et leur gentillesse me réconfortent avant la grande traversée qui nous attend. Ancien minier de la marine suedoise, le Férox a été reconverti en bateau de plongée. Solide et vaillant, il part pour plus de 35h de navigation dans l’Océan Pacifique. Nous quittons la mangrove qui borde le port de Buenaventura, direction plein ouest. L’arrivée se fera le surlendemain au petit matin.

Ce sont les cris des oiseaux marins qui me réveillent alors : ça y est, on est arrivé ! Dés la première plongée, j’entends à nouveau résonner l’appel du bleu. Il tonne toujours, puissant, et m’emporte avec lui. Je deviens carangue parmi le banc gigantesque qui croise au large de Dartagnan, je fuse avec les milliers de bonites qui entourent les plongeurs sur Acuario, je deviens mérou et je joue dans les bulles qui m’intriguent… Je suis la grande sériole et je chasse dans les bancs immenses de gringos et de balistes océaniques. Je suis requin baleine et j’observe ces drôles d’animaux à palme; je suis requin marteau et avec mes centaines de congénères, je nage inlassablement autour de ces îlots isolés de la fureur du monde. Je n’ai jamais vraiment quitté Malpelo, elle reste désormais en moi, sauvage, bouillonnante et insoumise. Je n’ai désormais qu’une hâte : pouvoir y retourner !

Sortie de plongée à MalpeloSortie de plongée à MalpeloBanc de mérous cuirsBanc de bonitesBanc de bonitesBanc de carangues à gros yeuxBanc de raies aigleRequin-baleinebanc de requins-marteaux à festons

Macro ou grand angle ?

Alors, Team Crevettes ou Team Requins ? Avant chaque plongée c’est toujours la même rengaine : doit-on équiper notre caisson avec un hublot macro ou avec un dôme grand-angle ?

Rah mais si je suis en macro et qu’un requin baleine passe le bout de son museau j’aurai l’air fin à ne pouvoir photographier que le blanc de ses yeux… Ou si je suis prêt pour photographier une épave et qu’un hippocampe pygmée me fait les yeux doux, je n’aurai qu’à pleurer toutes les larmes de mon corps !

Si certaines destinations sont susceptibles de jouer malicieusement avec les nerfs des photographes, d’autres font plutôt pencher radicalement la balance dans un sens unique. Prenons, au hasard, le cas des Galapagos (ça tombe bien c’est la destination que j’ai eu la chance de faire l’an dernier). Et bien, il faudrait être inconscient pour décider d’y aller en macro. Dans ce genre de situation, pour éviter toutes tentations j’ai tendance à snober effrontément tout ce qui pourrait amener mon regard à se poser sur des petites cavités, anfractuosités… Je passe en mode « les yeux dans le bleu »… Et patatra, une seconde d’inattention, mon regard dérive sur le rocher et bim : je découvre un petit poisson faucon alangui dans son corail noir… Damned ! C’est qu’il est super choupi derrière son rideau de branches de corail… Je tente le tout pour le tout en misant sur la faible distance de mise au point de mon optique. Et le résultat est impeccable et inespéré : le piqué est là et le grand angle apporte un cadrage que je n’aurai pas eu en macro. Comme quoi rien n’est joué d’avance 😉 !

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L’appel du bleu – Saison 1 Episode 2

L’appel du bleu. Pour certains, c’est l’envie d’aller voir toujours plus bas dans les eaux sombres des abysses. Pour moi, c’est de voir à travers le voile bleu qui se situe en limite de visibilité. Qu’y a-t ‘il au-delà ? Quel animal marin échappe à notre regard ? Il est des endroits dans le monde où l’appel du bleu reste fort. Des endroits où la vie sauvage préservée souffle dans nos têtes et dans nos cœurs des chants oubliés depuis longtemps. Hé non, je ne parle pas de vieux succès surannés datant des Top50 du siècle dernier, mais bien d’une vibration qui entre en harmonie avec notre être et qui fait qu’on se sent bien quelque part. Les photos que je présente ici ont été prises au large de l’île de Darwin (Galapagos) pendant notre pallier en fin de plongée.

Au début, la mélodie est presque inaudible. Je cherche, tel un cochon truffier, je pars à droite puis à gauche, je m’éloigne peu à peu du groupe. Fred me suis quelque temps, sans doute intrigué par mon comportement. Il se lasse au bout de quelques minutes et repart retrouver la palanquée. Je croise quelques rainbow runners, je les suis, je commence à voir quelques marteaux ; au juste quelques individus isolés, moins nombreux que les petits groupes qu’on a vu pendant la plongée. Je continue quand même un peu… Il me reste un peu d’air dans ma 15L et les conditions météo sont calmes. A travers l’eau laiteuse, je distingue alors une masse informe. Au cours de toutes mes plongées, ce n’est que la 2ième fois que j’ai la chance d’assister à ce spectacle. Il est là devant moi le banc massif. Plusieurs centaines d’individus avancent ; lentement. J’arrête de respirer ; le silence se fait. Je reste en périphérie de l’immense caravane mais le banc m’accepte : il ne se détourne pas et défile à moins de 10m de moi. J’arrête d’avancer et deviens un plancton, témoin privilégié d’un des plus beaux spectacles que je n’ai jamais vus. Le banc passe, la mélodie s’estompe je mets mon parachute et ressors à 50m de là où ma palanquée a fait surface. Fred me dira plus tard qu’il s’en est voulu de ne pas être resté avec moi : je suis sûr qu’il aura droit à sa partition lors d’une autre plongée… Il suffit juste d’écouter 😉

Photo RAW développée par #dxophotolab; #canon5DMkIII; #UKGermany; #galapagos; #hammerheads; #darwin; #wildlife; #shark; #underwaterphotography; #ecuador; #travel.diary; #abyss

Banc de requins marteaux (Darwin, Galapagos)
Banc de requins marteaux (Darwin, Galapagos)

Reekko et son copain

Je n’ai jamais de chance. C’est vrai, à chaque fois que je pars en voyage, notre guide nous dit que la semaine dernière son groupe a vu un truc incroyable sur ce site. Et pour nous ben nada. Et puis comme par hasard, c’est toujours dans les dernières plongées du séjour qu’on aperçoit la raie manta ou le requin baleine ! Comme par hasard… Alors moi je me suis fait ma petite théorie : les guides ils emmènent dans la cale du bateau un énorme truc gonflable qu’ils sortent à la fin pour nous épater ; et hop, le tour est joué ! Et bien j’en ai la preuve ici : c’est Reekko notre guide Maldivien qui a déballé un « petit » requin baleine gonflable de 6m de long, et qui le traine pour agrémenter notre fin de plongée. Mais le subterfuge est trop gros : on le voit bien qu’il le traine son gros ballon. M’enfin ca lui fait plaisir alors on lui a fait croire qu’on était heureux de cette rencontre. Faut dire qu’à la fin le requin continuait à nager tout seul… C’est dingue ce qu’on peut faire avec les drones maintenant…

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Reekko nous présente son cerf-volant – requin

Un schtroumpf dans Top Gun

Il est là, devant moi, ce magnifique banc de raies léopard. Chacune d’elles se tient quasi-statique face au courant, en formation serrée. Infiniment moins à l’aise qu’elles, je suis encore à une vingtaine de mètres en amont de leur escadrille. La visibilité est excellente, j’ai le temps de préparer mon approche : emporté par ma dérivante, j’essaye péniblement de garder une direction qui m’amène droit sur le banc. Je palme à contre-courant, histoire de ne pas arriver trop vite sur elles. A dix mètres de distance, je passe en mode schtroumpf : j’arrête de respirer pour faire le moins de bruit possible. Si tout se passe bien, je serai bientôt bleu comme le grand schtroumpf et c’est à ce moment que je pourrai déclencher. Je n’aurai droit qu’à une seule prise : les raies s’écarteront sitôt le premier coup de flash parti. Pas de plan B à l’horizon… Mais pour une fois, tout se déroule sans accroc : les raies s’éparpillent pour laisser passer le plongeur schtroumpf qui se remet à respirer comme Darth Vader… L’espace d’un instant je me suis retrouvé au milieu de cette incroyable escadrille, l’espace d’un battement de cœur et du déclenchement de l’appareil j’ai volé avec elles… Aussi bien que Tom Cruise avec ses gros avions ? Naaan bien mieux car ce que j’ai vécu ce n’est pas du cinéma : c’est la simple réalité d’une plongée aux Maldives 🙂

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L’appel du bleu

L’appel du bleu. C’est étrange, lorsqu’on plonge, cette volonté de voir au-delà de cette brume bleue qui nous entoure. Alors bien sûr il y a l’environnement proche avec sa vie foisonnante. Mais il y a aussi cette barrière invisible, ce bleu aux dégradés infinis qui nous hypnotise et nous attire. C’est plus fort que moi, je me perds souvent dans ce vide, j’espère voir quelque chose sans doute. Alors je guète inlassablement, souvent pour rien mais est-ce que c’est grave ? Heureusement non ! Car pendant que je guète, mon cœur palpite, tous mes sens sont en éveil… Je suis vivant au milieu du vivant, au milieu d’une nature sauvage et captivante. Et quelquefois, il se passe l’impensable. Là où le regard me porte, je commence à distinguer une légère ombre mouvante… Une forme indistincte qui se précise… Et puis le voilà ! Un banc de carangues qui fonce à toute allure sur le récif que je longe. Evidemment je suis d’abord surpris, et puis je dois vite me positionner un peu en catastrophe car le banc n’attend pas… Il file tel le vent, et il n’y aura pas de second passage. Je bascule sur le dos, me mets à palmer à contre-courant pour me stabiliser, souffle mon air pour aspirer une goulée qui me fera tenir le temps de la prise de vue. Ça y est ils sont là ils m’entourent ! Le banc explose tout autour de moi ! Le cadrage se fait au jugé et je déclenche. Est-ce que ma photo est bonne ? Je m’en fous ! Mon regard a depuis longtemps quitté le viseur pour se perdre dans le maelstrom qui fuse autour de moi. Ce n’est que bien après son passage que je jette un œil sur l’écran de contrôle… J’y découvre une chouette photo que je partage avec vous ici, immortalisant un souvenir à jamais gravé dans ma mémoire.

Banc de carangues surgissant du bleu
Banc de carangues surgissant du bleu

Ajout d’un nouvelle galerie d’images sur mon voyage aux Moluques

Je viens d’ajouter une nouvelle galeries de photos prises lors de mon voyage aux Moluques (Indonésie) en Novembre 2018.

Fluorescent moray eel photography (Gymnothorax javanicus).
Raja Ampat, Maluku, Indonesia.

Photographie de fluorescence d’une murène de java (Gymnothorax javanicus).
Raja Ampat, Moluques, Indonésie.

Utiliser sa DxO ONE en plongée sous-marine : la balance des blancs

Après vous avoir présenté mes conseils sur les paramètres à utiliser pour la photographie sous-marine avec votre ONE, je vais m’attarder ici sur la gestion de la balance des blancs.

Correction de la balance des blancs en prise de vue sous-marine

Le dernier firmware de la ONE intègre une correction automatique de la balance des blancs lors des prises de vue sous-marines. Pour installer ce dernier firmware, je vous propose de suivre le tutorial que je référence dans mon précédent article (à l’étape 1).

Il faut savoir que l’élément liquide agit comme un filtre sur les teintes rouges. Plus on s’enfonce sous l’eau, plus on perd du rouge, ce qui donne aux photos sous-marines cette prédominance de tons bleus. C’est pourquoi, par exemple, une plaquette blanche plongée dans l’eau parait de plus en plus bleue en fonction de la profondeur à laquelle on la photographie. On dit que la balance des blancs de la photo vire vers le bleu. Pour contrer cet effet, DxO a incorporé un algorithme qui, lors de la prise de vue, va corriger cette balance des blancs de façon à rééquilibrer au mieux les teintes rouges. J’essaye d’expliquer ce processus dans le schéma suivant :

Correction automatique de la balance des blancs sur la DxO ONE

Les images JPEG produites directement lors des prises de vue sous-marines vont voir leur balance des blancs automatiquement corrigées, ce qui va donner un résultat plus naturel et « moins bleu » quelle que soit la profondeur à laquelle on se trouve. Voici ci-dessous une illustration de cette correction automatique :

Illustration de la correction automatique de la balance des blancs effectuée dés la prise de vue avec une DxO ONE

Cette correction automatique conviendra dans la majeure partie des cas. Cependant, pour les puristes, une correction manuelle de la balance des blancs reste aussi disponible via le traitement du RAW généré par la ONE.

Aparté sur le filtre orange

Pour rééquilibrer le spectre lumineux, il existe aussi une autre méthode qui se base sur l’utilisation d’un « filtre orange ». Ce filtre est une plaquette de plastique orangé qu’on fixe devant l’objectif d’un appareil photo afin d’améliorer les photos prises sous l’eau. Mais que fait exactement ce bout de plastique ? Il va filtrer principalement les teintes bleues afin de réduire leurs prédominances lors de la prise de vue. Si je schématise, j’obtiens ceci :

Utilisation du filtre orange pour diminuer la prédominance des teintes bleus

A mon sens, trois problèmes existent avec cette solution :

  • Le filtre orange enlève de l’information avant la prise de vue puisqu’il retire une partie du spectre des bleus. Cela va donc nuire au piqué des photos.
  • Les photos obtenues seront assombries et on devra augmenter en sensibilité (et donc en bruit) pour compenser cette perte de luminosité.
  • Ce filtre reste constant quelles que soient les conditions de luminosités et de profondeurs, ce qui donne des images au rendu incertain, avec des teintes rouge-orangés « du plus bel effet » lorsqu’on photographie en surface…

Correction manuelle de la balance des blancs directement sur son iPhone

La ONE permet de capturer les images au format RAW. Elle peut transférer maintenant aisément ce RAW sur votre iPhone où il est possible de le développer très simplement via des applications disponibles gratuitement sur l’App-Store comme par exemple Lightroom ou Snapseed. Vous pourrez ainsi retoucher vos plus belles photos afin de les rendre encore plus saisissantes. Pour ce faire, je vous redirige vers mon tutoriel précédent.

Une fois le RAW transféré sur votre iPhone (ou sur un iPad qui est encore plus confortable pour voir le résultat des corrections), on peut l’ouvrir sur Lightroom et modifier la balance des blancs via l’onglet « Couleur » comme indiqué ci-dessous :

Modification de la balance des blancs sur l’application Lightroom tournant sur iPhone

Une fois la teinte et la température fixée, on peut s’attaquer au contraste, à la vibrance et la saturation pour obtenir le résultat désiré…

Comparaison entre la balance des blancs corrigée automatiquement sur DxO ONE et celle obtenue après derawtisation sur iPhone par Lightroom

Aller plus loin avec DxO Optics Pro

Il faut néanmoins savoir que si le traitement du RAW via Lightroom sur son iPhone permet d’obtenir très rapidement une photo somme toute fort sympathique, on reste quand même en deçà de ce que peut donner un traitement plus poussé sur des machines plus conséquentes. La dérawtisation sur PC/MAC via la « vraie » application Lightroom ou un autre dérawtiseur du marché comme DxO Optics Pro par exemple, va permettre d’améliorer le lissage du bruit à haute sensibilité et la clarté de l’image  (entre autres choses). Tout est une question de curseur à partir duquel on considère qu’une photo est de qualité suffisante pour être diffusée et montrée. Le traitement du RAW offert par Lightroom ou Snapseed sur iPhone permet d’obtenir un excellent rapport entre la qualité d’image obtenue et la rapidité ainsi que la simplicité du traitement effectué. Pour des développements de RAW encore plus propre, il faudra se tourner vers des solutions plus lourdes et chronophages.

De mon côté, j’utilise DxO Optics Pro comme dérawtiseur sur mon PC (je l’utilisais même avant d’être embauché chez DxO : c’est dire tout le bien que je pense de lui…). Je présente ici une dernière comparaison Lightroom sur iPhone / Optics Pro sur PC qui montre qu’on peut encore améliorer sa photo, pour peu qu’on souhaite passer un peu plus de temps et de moyens pour le traitement des RAW.

Comparaison entre la balance des blancs obtenue après derawtisation sur iPhone par Lightroom et celle obtenue après derawtisation par DxO Optics Pro sur PC

A propos de l’auteur : je suis ingénieur en informatique et j’ai travaillé pendant 3 ans  chez DxO sur le micrologiciel de la DxO ONE. Je pratiquais la photo bien avant d’être embauché chez DxO et je continue toujours à la pratiquer aujourd’hui. Je fais essentiellement de la photographie animalière et de nature, et plus spécifiquement de la photographie sous-marine. Mon passif sur le sujet s’étoffe avec le temps : j’ai « commis » quelques publications dans des magazines photos et j’ai été sélectionné (et parfois lauréat) dans plusieurs concours prestigieux comme celui du festival de Montier en Der ou celui de Namur ou encore le « European Wildlife Photographer of the Year » – GDT.